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DEFENDRE

DÉFENDRE

Mise à jour : le Conseil d'État a confirmé le 21 juin 2022 l'ordonnance du Tribunal administratif de Grenoble, suspendant le règlement intérieur des piscines grenobloises qui autorisait le burkini.

La France en partage se mobilise pour la défense de notre civilité !

Lettre ouverte au Maire de Grenoble sur son projet d'autorisation du burkini dans les piscines municipales.

10 mai 2022

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Monsieur le Maire,

L’association La France en Partage dont l’objet est de transmettre et défendre les valeurs de la France et de la République, sa culture et sa langue, vous prie de bien vouloir reconsidérer votre volonté de porter à l’ordre du jour du Conseil municipal du 16 mai 2022 la question de l’autorisation du burkini dans les piscines municipales de Grenoble.

Que ce soit pour des raisons idéologiques, philosophiques ou électorales, ce projet heurte ce que les Français ont peut-être de plus cher, leur attachement à une certaine culture et à une certaine conception de l’égalité, en l’occurrence celle entre les hommes et les femmes.

A l’aube du 3ème millénaire, cette conception française n’est plus celle de nos arrière-grands-parents où les femmes devaient, parfois, se tenir en retrait, porter des jupes en dessous du genou, ne pas porter de pantalon, ne pas voter, ne surtout pas trop se montrer.

Monsieur le Maire, cette conception est révolue en France, et nous vous remercions de bien vouloir ne pas la faire réapparaître par la grande porte de nos services publics.

Que le prétexte soit cultuel, culturel, politique ou familial, ce burkini - qui vous a conquis – est un instrument de discrimination, pour ne pas dire de ségrégation, entre les hommes et les femmes et révèle une volonté de rendre ces dernières invisibles.

L’autoriser, c’est nier le combat des femmes qui luttent de l’autre côté de la Méditerranée pour s’en libérer, c’est soutenir des pratiques encouragées par des fonds venant de régimes ayant une conception rétrograde de la femme.

Certes, vous invoquez la libre servitude des femmes qui souhaitent le revêtir. Mais depuis La Boétie et son Discours de la servitude volontaire, nous savons que cette liberté n’en est pas une.

Qui plus est, l’égale dignité entre les êtres humains est un droit fondamental auquel nul ne peut porter atteinte car la dignité est un rempart contre toute forme d’asservissement venant de soi-même ou d’autrui.

Si ces sujets sont complexes, ils ne peuvent néanmoins se résumer à une question vestimentaire. Hélas, il ne s’agit pas que de cela. Monsieur le Maire, vous le savez bien, le burkini est l’un des symboles les plus visibles pour montrer l’islamisation de notre société.

Réalisez-vous que c’est notre héritage que vous vous apprêtez ainsi à vendre à ceux qui se délectent de le piller ?

Cet héritage, c’est celui d’une nation attachée à une figure du citoyen qui n’est pas prisonnier de ses appartenances primaires catégorielles et communautaires. Cet héritage, c’est celui d’une nation qui garde en mémoire les racines judéo-chrétiennes de sa culture et s’impose néanmoins depuis plus d’un siècle de ne pas les afficher de façon outrancière ou ostentatoire.

Oui, notre culture française et notre civilité impliquent une certaine discrétion dans ces appartenances. Enfin, si les cultes sont égaux en France, l’existence même d’un peuple et d’une nation, gravés dans notre Constitution, suggèrent en revanche le respect de la prévalence de la culture française.

Outre le droit à l’hygiène et à l’égale dignité, la reconnaissance officielle du burkini constitue plus largement une atteinte portée aux droits de notre peuple et de notre nation.

Pour l’ensemble de ces raisons, soyez assuré, Monsieur le Maire, que La France en partage entend, si votre Conseil municipal venait à autoriser une telle pratique dans les piscines grenobloises, porter cette affaire devant le Tribunal administratif de Grenoble.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos plus respectueuses salutations.

 

L'équipe de La France en partage

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